Les jeunes Chinois fréquentent-ils les musées ?
Quels sports les jeunes chinois aiment-ils pratiquer ? Aiment-ils visiter des musées ? Quelles professions souhaitent-ils exercer ? Se sentent-ils concernés par l’actualité internationale ? Si ces sujets vous intéressent aussi, écoutez dialoguer des jeunes de Chine et de France !
Quels sports ont la cote auprès des jeunes Chinois ?
Quels sports les jeunes chinois aiment-ils pratiquer ? Aiment-ils visiter des musées ? Quelles professions souhaitent-ils exercer ? Se sentent-ils concernés par l’actualité internationale ? Si ces sujets vous intéressent aussi, écoutez dialoguer des jeunes de Chine et de France !
La laque incrustée d’or redevient chic
La laque a été inventée en Chine il y a plus de 8 000 ans, et la technique de la laque incrustée d’or, qui fait partie de cet art traditionnel, était particulièrement appréciée par la cour impériale. Dans la Cité interdite, la plupart des objets en laque ont été fabriqués en utilisant ce procédé.
Hou Xue est héritier représentatif de cet artisanat inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel au niveau national. La société Beijing Gold Lacquer Inlaid où travaille Hou Xue, est l’une des entreprises spécialisées dans la restauration du patrimoine qui coopèrent avec le Musée du Palais impérial. De 2014 à 2016, M. Hou a participé à des projets de restauration pour le Musée.
La société a coopéré hors des frontières avec de nombreuses enseignes de mode, ce qui a aussi eu des répercussions sur leurs conceptions : de nombreuses œuvres de la société sont traditionnelles mais avec des concepts nouveaux. Le patrimoine culturel immatériel s’ouvre ainsi à la modernité. En plus, pour susciter des vocations et assurer encore plus la transmission, elle popularise cet artisanat dans des écoles à Beijing.
Le cloisonné jingtailan, entre développement et innovation
Le cloisonné de Chine est originaire de la dynastie des Yuan. Comme un produit importé, après son introduction en Chine, il y a eu de nombreuses innovations dans les motifs et les couleurs.
En 2006, la technique de fabrication du cloisonné a été inscrite sur la première Liste nationale du patrimoine culturel immatériel de la Chine.
Ces dernières années, à part des œuvres traditionnelles, on trouve aussi des produits de consommation courante comme les décorations de portes de villa, de porches, ainsi que des boîtes à savon et des cadres de miroir. Aujourd’hui, cet art d’émail a réalisé en Chine une balance entre développement et innovation.
La société a coopéré hors des frontières avec de nombreuses enseignes de mode, ce qui a aussi eu des répercussions sur leurs conceptions : de nombreuses œuvres de la société sont traditionnelles mais avec des concepts nouveaux. Le patrimoine culturel immatériel s’ouvre ainsi à la modernité. En plus, pour susciter des vocations et assurer encore plus la transmission, elle popularise cet artisanat dans des écoles à Beijing.
La Chine agit pour protéger la biodiversité végétale
Très récemment, le Jardin botanique national et l’Institut botanique de l’Académie chinoise des sciences ont fusionné et ce site a connu d’importants travaux de rénovation.
Il ne s’agit pas simplement d’un changement de façade mais d’un véritable point de départ pour ce type de site. Il s’agit aussi d’une nouvelle avancée dans le pays pour la protection de la biodiversité.
Le Jardin botanique national a pour tâche principale la conservation des espèces végétales et la recherche scientifique sur les plantes. Il a aussi pour mission de mieux faire connaître le monde végétal, ainsi que l’art du jardinage et de l’horticulture. C’est ce qu’il y a de mieux en Chine en termes de protection, de recherche et d’utilisation de la diversité végétale.
Il existe quelque 200 jardins botaniques en Chine, qui conservent in situ environ 24 000 espèces de plantes. Après Beijing et Guangzhou, d’autres jardins botaniques nationaux seront construits à travers la Chine.
La société a coopéré hors des frontières avec de nombreuses enseignes de mode, ce qui a aussi eu des répercussions sur leurs conceptions : de nombreuses œuvres de la société sont traditionnelles mais avec des concepts nouveaux. Le patrimoine culturel immatériel s’ouvre ainsi à la modernité. En plus, pour susciter des vocations et assurer encore plus la transmission, elle popularise cet artisanat dans des écoles à Beijing.
Le charme de Beijing à travers les figurines en farine
Les figurines en farine, également connues sous le nom de « sculptures en farine », se caractérisent par une extrême délicatesse et une grande finesse.
Il s’agit d’une technique artisanale traditionnelle chinoise. En 2008, elle a été incluse dans la Liste du patrimoine culturel immatériel au niveau national.
Peng Tian est héritière des « figurines en farine de la famille Peng ». Les thèmes des figurines de sa famille sont très variés. La plupart s’inspirent des romans classiques et des histoires folkloriques de la Chine, comme le Roi Singe dans Le Pèlerinage vers l’Ouest et les quatre beautés de la Chine antique.
Mme Peng a fait de nouvelles tentatives dans la création des œuvres. Originaire de la capitale chinoise, elle s’inspire toujours du folklore pékinois pour faire connaître la culture de Beijing auprès d’un large public. Ses figurines de Tu’er Ye (le Dieu Lapin) ou des martinets noirs de Beijing en sont un bel exemple. Pendant les Jeux olympiques d’hiver de Beijing 2022, elle a fait une figurine Dieu Lapin qui joue au hockey, combinant le Tu’er Ye traditionnel avec le hockey moderne. Cette œuvre a fait sensation sur Internet. Elle confectionne également des figurines modernes, notamment une série représentant des robots dotés d’intelligence artificielle.
Un village revitalisé par le yoga
Début 2016, Lu Wenzhen s’est rendu à Yugouliang pour assumer les fonctions de « premier secrétaire » du village. M. Lu a constaté que les villageois avaient l’habitude de s’asseoir en tailleur sur leur kang pour discuter.
« Ils peuvent garder cette pose similaire à un posture de yoga pendant deux ou trois heures. » Face au vieillissement prononcé du village et à la faiblesse des villageois, M. Lu a voulu les mobiliser par la pratique du yoga. En plus des bénéfices physiques, le yoga pouvait aussi permettre d’unir toutes les bonnes volontés pour se débarrasser de la pauvreté.
En 2018, Yugouliang a organisé ses premiers Jeux de yoga des agriculteurs, attirant des experts de tout le pays. Les pommes de terre et le quinoa, les spécialités produits agricoles, sont devenues des produits de grande consommation, recevant les faveurs des visiteurs. La marque Yugouliang est rapidement devenue populaire.
L’Axe central de Beijing, une conception philosophique de l’architecture
Partant de la porte Yongdingmen au sud et allant jusqu’à la Tour de la Cloche au nord, l’Axe central de Beijing s’étend sur 7,8 km, c’est l’axe central urbain le plus long et le mieux préservé au monde. C’est aussi l’âme qui a véritablement façonné le vieux Beijing.
On trouve une profusion de sites architecturaux antiques le long de cet axe. Les plus connus des touristes sont bien entendu la Cité Interdite et le temple du Ciel, qui reflètent le savoir-faire des constructeurs et les conceptions philosophiques de l’architecture chinoise ancienne.
Liang Sicheng, un célèbre architecte chinois, a dit un jour que c’était la construction de l’axe central qui était à l’origine de l’aspect majestueux de Beijing.
Le crieur de rue du vieux Beijing
Dans un vieux hutong près des Tours de la cloche et du tambour, l’extrémité nord de l’Axe central de Beijing, se cache un petit musée spécial, ou plutôt une salle d’exposition de brocante dont le possesseur est M. Song Zhenzhong, un collectionneur d’objets anciens, doublé d’un crieur de rue du vieux Beijing.
La culture des crieurs de rue du vieux Beijing va de pair avec de nombreux objets. Pendant des décennies, M. Song a rassemblé une multitude de pièces de brocante ordinaires qui faisaient partie du quotidien des gens et a ouvert ce musée.
D’après lui, ces cris et les vieux objets de Beijing appartiennent à la culture unique de la ville.
L’Axe central de Beijing retrouve une nouvelle vitalité
De nos jours, sur l’Axe central de Beijing, l’ancien et le moderne se côtoient ; l’architecture impériale et la vie populaire se mêlent. Les hutong où les gens ordinaires vivaient par le passé ont été transformés en cafés, restaurants et maisons d’hôtes, et certains étrangers sont venus s’installer ici.
Les anciens bâtiments impériaux sont également devenus des musées et des parcs pour que les gens puissent les visiter et se divertir. L’Axe central retrouve une nouvelle vitalité.